« (...) et ça me retourne l'estomac » ou « J'ai une pointe qui m'empêche de respirer (...) » ou encore « J'ai l'impression d'avoir un couteau dans le dos (...) »
Il y a plusieurs types de dorsalgies. Certaines peuvent être d'origine viscérales (cardiaque ou pulmonaire), souvent des douleurs diffuses et profondes. Parce que ces dernières sont des urgences médicales, il faut, dans tous les cas, les faire éliminer par un diagnostic du médecin.
D'autres plus fréquentes sont des dorsalgies non-viscérales d'origine mécanique. Nous allons nous intéresser à celles-ci. Celles, dont la douleur est à type de pointe, souvent entre les omoplates et qui peut irradier sur le trajet costal voire même altérer le fonctionnement digestif normal selon le niveau. Elles sont particulièrement aggravées selon votre position et à l'inspiration profonde.
Les différentes formes
Pour simplifier, les dorsalgies non-viscérales sont, soit à prédominance au niveau de la vertèbre. On parle du syndrome rachidien, c'est à dire que la douleur est surtout importante entre les omoplates, avec des irradiations peu ou pas présentes. Soit à prédominance au niveau du nerf ou de la côte. Selon l'atteinte, elle est nommée différemment. On parle alors de névralgie intercostale, de syndrome de Tietz, de douleur abdominale non-viscérale, etc.
D'où viennent ces douleurs ?
Pour les actifs, la sédentarité est la cause principale. Assis de l'école jusqu'à la maison, du canapé jusqu'au bureau, de la salle à manger jusqu'à la voiture, etc. Vous passez, malheureusement, beaucoup de temps en position assise en flexion. Encore, cela peut venir de tous les supports trop mous sur lesquels vous vous installez, comme un canapé ancien (ou pas), un vieux fauteuil ou un siège de voiture usé. Ceux sont tous autant de supports favorisant une posture en flexion dorsale.
On retrouve chez les plus âgés des antécédents de problèmes d'épaule. Les symptômes sont les mêmes, mais la solution est moins simple car il y a souvent de l'ankylose vertébrale et d'autres maladies associées. Les soins en chiropraxie seront souvent indispensables pour aspirer à une amélioration.
Quelle solution utile ?
Quand la "pointe" est là. Quand la douleur est continue, alors il faut la travailler.
Important: les conseils suivants concernent surtout les personnes sans maladie vertébrale, plutôt jeunes. Sinon, vous devrez préalablement consulter votre chiropracteur. Il vous fera un bilan vertébral complet pour vous donner des exercices adaptés.
Si vous avez compris les causes citées ci-dessus vous vous doutez bien de ce qu'il faut éviter.
« En somme, tenez vous droit et sur un support ferme ! »
Ces conseils donnés sont basiques, mais efficaces pour éviter cette douleur.
Ensuite, prenez un livre épais comme la largeur de deux doigts, entourez le d'une serviette de bain, allongez-vous sur le dos en plaçant ce livre entre les omoplates, tout particulièrement au niveau de la pointe. Mettez vos mains derrière la tête comme sur la photo et restez-y 3 à 5 minutes tous les soirs. Cela sera certainement sensible au niveau de la pointe, mais répétez la correction durant 3 ou 4 jours et surtout .... avec le sourire. La sensation de pointe devrait progressivement diminuer.
N'oubliez pas !
Si après cet exercice les douleurs sont encore présentes, ne cherchez plus. C'est qu'il est temps d'allez vous faire ajuster chez le chiropracteur.
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